Un Mic Une Cam vous ouvre les portes des coulisses du Théâtre Royal des Galeries pour une rencontre exclusive et essentielle pour tous les amateurs de polar ! J’ai eu le privilège de découvrir les secrets de l’adaptation théâtrale du chef-d’œuvre incontournable d’Agatha Christie, « Le Crime de l’Orient Express ».
Je me suis entretenu avec celui qui endosse le rôle iconique du détective Hercule Poirot : le comédien Arnaud Van Parys, et l’homme à l’origine de cette mise en scène spectaculaire, Fabrice Gardin. Ensemble, ils m’ont raconté les défis de donner vie à un train et à un meurtre aussi célèbres sur les planches.
Préparez-vous à monter à bord de ce train mythique et à décrypter l’enquête !
Qui sont Fabrice Gardin et Arnaud Van Parys ?
Fabrice Gardin (Metteur en scène)
Fabrice Gardin est une figure centrale de la scène culturelle. Artiste complet, il excelle en tant que comédien et metteur en scène, se distinguant par une approche du théâtre qui privilégie l’intuition et l’instinct. Cette sensibilité lui permet d’aborder des œuvres majeures comme celle d’Agatha Christie en y injectant une vitalité nouvelle. Sa signature réside dans sa capacité à relever les défis techniques et scénographiques (comme la présence d’un train sur scène) pour créer une expérience immersive et magique pour le public.
Arnaud Van Parys (Hercule Poirot)
Comédien au talent reconnu, Arnaud Van Parys relève un défi de taille en interprétant le légendaire détective Hercule Poirot. Ce personnage, connu mondialement et maintes fois incarné, est porteur d’une forte attente du public. Arnaud Van Parys nous confie sa volonté de dépasser cette pression pour offrir sa propre vision de Poirot, tout en restant fidèle à la riche matière écrite par Agatha Christie. Son travail sur ce rôle emblématique promet une performance nuancée et personnelle.
Pourquoi Le Crime de l’Orient Express est un chef-d’œuvre indémodable d’Agatha Christie ?
Le titre « Le Crime de l’Orient Express » est l’un des plus puissants du genre policier. Créé par la « Reine du Crime », Agatha Christie, ce roman de 1934 (souvent désigné par son titre original Murder on the Orient Express) est un pilier de la littérature policière. Son intrigue, qui se déroule dans un train bloqué par la neige, est un modèle de huis clos où la tension monte à chaque chapitre.
Le succès du roman repose sur son dénouement absolument inattendu et son traitement moral ambigu, ce qui le rend fascinant. Cette œuvre, mettant en vedette le génial détective Hercule Poirot, a naturellement fait l’objet de nombreuses adaptations au cinéma, à la télévision et, bien sûr, au théâtre. Chaque nouvelle production est un événement, car elle doit non seulement satisfaire les attentes des fans de la première heure mais aussi surprendre les néophytes. Le choix de Fabrice Gardin de monter ce classique au Théâtre Royal des Galeries témoigne de sa pertinence éternelle et de sa puissance dramatique sur les planches.
Transcription de l’interview Un Mic Une Cam
Audry – Bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode Un Mic Une Cam. Aujourd’hui, j’ai posé ma caméra au Théâtre des Galeries. Je suis un peu de retour ici. Et je vais voir deux personnes que j’ai vues il n’y a pas très longtemps, c’est Arnaud Van Parys. Bonjour Arnaud.
Arnaud Van Parys – Bonjour Audry.
A. – Et Fabrice Gardin. Bonjour Fabrice.
Fabrice Gardin – Bonjour Audry.
A. – Avec vous, on va parler de quelle pièce ?
F.G. – Le Crime de l’Orient Express.
A. – Fabrice, « Le Crime de l’Orient Express », ça raconte quoi ? Je sais que c’est hyper connu, mais je pense quand même que tous les auditeurs n’ont pas ça en tête. Tu peux nous replanter le décor ?
F.G. – Oui, tout à fait. Donc c’est le voyage en train d’une bande de joyeux hurluberlus qu’Agatha Christie a rassemblée dans un wagon. Et il y a un meurtre qui est commis. Il se fait que dans ce wagon, il y a également Hercule Poirot, joué par Arnaud Van Parys. C’est toute l’histoire de l’enquête menée par Hercule. À travers cette enquête, tous les caractères de tous ces gens ressortent, et c’est ça qui fait tout le sel du spectacle.
A. – Arnaud, c’est difficile de se mettre dans la peau d’Hercule Poirot ?
A.V.P. – Se mettre dans la peau, je pense que ce n’est pas le plus difficile. Je pense que pour moi, en tout cas, le plus difficile a été de passer au-dessus de la crainte que j’avais des attentes des gens, parce que c’est un personnage sur lequel beaucoup de gens peuvent fantasmer depuis des années. Il y a eu beaucoup d’interprétations, et je crois que les gens ont tous une idée de leur Hercule Poirot, une image. Ce sur quoi j’ai dû le plus travailler, c’était de me dire que je pouvais faire le mien sur base, bien sûr, de tout ce qu’Agatha avait écrit.
A. – Et pour toi Fabrice, même question, parce qu’on en a fait des films, on en a fait des feuilletons. Est-ce que c’est difficile de se réapproprier cette œuvre-là précisément ?
F.G. – Difficile, non. Parce qu’en fait, moi je travaille à l’intuition et à l’instinct. Et j’ai eu le déclic de voir Arnaud dans le rôle et à partir de là, c’est une question de confiance. De toute façon, quand je pars dans un projet, ma confiance est là à 200 %.
A. – Alors, il y a ce train sur scène. Qu’est-ce qui se passe avec ce train ?
F.G. – Dès le départ, dès le premier mot que j’ai échangé avec Ronald Burms, le scénographe, il était évident qu’il fallait qu’on voie le train d’une façon ou d’une autre. On a réfléchi à l’époque sur plein de choses. Au final, le train est là. Effectivement, il est là. Il vient effectivement des coulisses, d’une manière un peu magique et extraordinaire, donc ça on ne va pas dévoiler. Et puis, on rentre dans ce train. On s’est amusé avec Ronald comme si on jouait avec une maquette. D’ailleurs, il a fait à l’ancienne une superbe maquette. Après, ça a été tout le défi technique et heureusement que Félicia Van Kreeking était là pour résoudre tous les problèmes techniques qu’il y a eu par rapport à ce train. Il y a eu beaucoup de travail technique et beaucoup de choses à trouver et à résoudre. L’apport de la vidéo d’Alan Burms, le frère de Ronald, nous a aidés à habiller la scénographie de base.
A. – J’ai compris que le train bougeait quand même pendant le spectacle. Je me trompe ?
A.V.P. – Non, pas du tout. Sans tout spoiler, c’est vraiment plusieurs images, donc tout le train est déstructuré, on ne va pas dire comment, mais c’est éclaté. Ça bouge un peu dans tous les sens, ça isole certains endroits, ça en met en exergue d’autres. Ce qui est sûr et certain, c’est que, à partir du moment où on a eu le train sur scène pour pouvoir jouer dedans, on a senti qu’il y avait quelque chose de plus grand que nous.
A. – J’aime bien toujours parler de la distribution parce que j’ai la chance de vous voir vous et encore merci, mais il y a beaucoup de monde sur scène.
F.G. – Oui, on a de superbes comédiennes d’abord : Mathilde Bourguet, Catherine Conet, Laura Fautré, Margot Frichet, Cécile Van Snick. Et puis on a des comédiens de talent : Bruno Joris, David Leclerc, Robin Van Daele, Arnaud Van Parys, et Jeff Rossion. Il y a 10 régisseurs et régisseuses autour, ça veut dire quand même quasiment 20 personnes en permanence sur le plateau, plus ceux qui sont en régie.
A. – Nous, quand on vient au théâtre, il y a toujours de la magie. Mais est-ce que vous, les comédiens, vous captez un peu de cette magie aussi ?
A.V.P. – Oui, j’ai vraiment l’impression que oui. J’ai besoin de sentir le rapport aux gens, j’ai besoin de sentir qu’ils sont en admiration devant un effet de train qui apparaît, par exemple. Vraiment qu’on arrive à faire oublier aux gens pendant une heure et demie le monde extérieur.
A. – C’était le Un Mic Une Cam consacré au Crime de l’Orient Express, qui va se jouer ici, mais ici, c’est où Arnaud Van Parys ?
A.V.P. – C’est au Théâtre Royal des Galeries.
A. – Et à quelle date Fabrice Gardin, metteur en scène ?
F.G. – Du 17 janvier au 1er février 2026.
A. – Et où peut-on réserver Arnaud ?
A.V.P. – Sur le site internet trg.be ou à la billetterie en bas du Théâtre Royal des Galeries.
F.G. – Ou avec le numéro 02 512 04 07.
A. – Un tout grand merci les amis.
A.V.P. & F.G. – Toy toy toy.
A. – On prend.
Conclusion : Ne manquez pas le départ de l’Orient Express !
Cette discussion avec Fabrice Gardin et Arnaud Van Parys met en lumière l’ambition et la passion derrière l’adaptation du célèbre roman d’Agatha Christie. Entre la gestion des attentes du public pour le rôle d’Hercule Poirot et la prouesse technique d’intégrer un train magique sur scène, cette production au Théâtre Royal des Galeries s’annonce comme un événement incontournable.
Le Crime de l’Orient Express n’est pas seulement un meurtre à élucider, c’est un voyage où la magie du théâtre permet de déconstruire et de réinventer l’un des plus grands huis clos de l’histoire.
INFOS PRATIQUES
- Où ? Théâtre Royal des Galeries (TRG)
- Quand ? Du 17 janvier au 1er février 2026
- Réservations : Sur le site internet trg.be ou à la billetterie du théâtre (02 512 04 07).
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